De petits véhicules routiers autonomes, dont la mission est la livraison de marchandises, sont expérimentés à Montpellier pendant 36 mois.
Si vous apercevez deux petits véhicules électriques qui se baladent en centre-ville de Montpellier, pas de panique. Ils ne mordent pas, ils comprennent vos intentions et peuvent même donner l’alerte si vous avez un souci.
Ces robots intelligents, aussi appelés droïdes, sont à Montpellier, parce que la Métropole fait partie des treize territoires français retenus dans le cadre de l’appel à projets de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (Ademe) sur la mobilité autonome (le projet Sam, Sécurité et Acceptabilité de la conduite et de la Mobilité autonome, plus précisément).
Montpellier est le seul territoire, au niveau national, retenu sur la thématique du transport de marchandises. De nombreux partenaires participent à cette expérimentation, dont la société TwinswHeel, une start-up d’Occitanie qui développe et fabrique des droïdes de logistique destinés à seconder les humains dans le port de charges lourdes.
Les droïdes vont livrer marchandises et colis
Pendant 36 mois, de petits véhicules autonomes électriques vont tester des livraisons de petits colis et de produits frais à Antigone et dans l’Ecusson. Dans un premier temps, ils roulent accompagnés d’une personne avant d’être laissés en véritable autonomie.
De tailles et formes différentes, ils peuvent porter des charges jusqu’à 40 kg pour les plus petits et 500 kg pour les plus gros. 100% électriques, ils se déplacent jusqu’à 6 km/h dans les environnements encombrés et 12,5 km/h dans les lieux dégagés.
“Le but est d’anticiper l’arrivée des véhicules autonomes dans notre environnement”, a souligné Max Levita, Vice-Président de Montpellier Méditerranée Métropole. “Les enjeux sont nombreux, a fait remarquer Céline Vachey, de l’Ademe Occitanie : réduire les effets de gaz à effets de serre, l’empreinte carbone, améliorer la qualité de l’air et de vie des populations”.